Samedi 27 août 2022 - Je ramène un Zef à la maison.

     J'appelle les propriétaires du Zef dans la matinée du 27 août. Ils m'informent que personne ne s'étant manifesté, le Zef est disponible. Nous convenons que je passe le prendre l'après-midi même entre 15 et 16 heures. Le temps de sortir la remorque de l'atelier, d'avaler un en-cas et direction la Bretagne.

    En ce dernier samedi d'août, c'est peu de dire qu'il y a du monde sur la route mais à 15h30, je sonne chez Alain et Dominique. Nous nous saluons, échangeons quelques mots et je découvre le Zef. Mât, bôme et voiles sont en parfait état. Quant à la coque, il y a un travail titanesque ! Sans surprise, toutes les boiseries sont à reprendre. La petite fissure n'est pas si petite et laisse échapper un joli filet d'eau alors que nous retournons la coque. Elle n'a été réparée qu'avec... du mastic polyester de finition 😱 et, évidemment, ça n'a pas tenu. Le pontage en polyester a aussi un petit enfoncement à reprendre. Malgré ça, pas d'hésitation, je prends le petit Zef qui me murmure des remerciements.

    Alain me montre une mystérieuse inscription peinte par son frère, décédé depuis. Il me dit que c'est de l'arabe mais ne sait ni ce que ça veut dire ni pourquoi elle a été peinte sur le pontage. Dominique qui a suivi notre conversation acquiesce. Voilà une petite énigme à résoudre. Je promets à ces gens de trouver le sens de cette inscription. 

    Aidé de Dominique et Alain, je charge le bateau sur sa remorque. Nous mettons le mât et la bôme à l'intérieur, attachons le tout de façon à ce que ça ne bouge pas pendant les trois heures du voyage de retour. Je récupère les vis inox sous les plats-bords qui, ne tenant plus grand chose, ne demandent qu'à tomber sur la chaussée à la moindre secousse. Je fais disparaître les voiles dans le coffre de ma Peugeot, j'attelle le bateau à la voiture et, le temps pour Alain et Dominique de prendre une dernière photo du Zef et pour moi d'avaler le contenu du verre d'eau qu'ils m'ont gentiment offert, je reprends sans plus attendre le chemin de la Normandie. Au bout de quelques kilomètres, je m'arrête sur une aire pour vérifier que rien n'a bougé et c'est reparti jusqu'à la cité épiscopale de la Manche.

    À peine arrivé, je décharge le Zef sur la pelouse pour un rapide examen complémentaire. Je n'ai pas réussi à rentrer la pointe de mon couteau dans la partie supérieure de la dérive (et c'est tant mieux !) mais seul le démontage de celle-ci me dira s'il convient de la refaire ou pas. Bonne surprise, sous le pontage en polyester, le bois qui soutient le mât semble en bon état. Comme le pontage sera ôté pour démonter les plats-bords, j'en profiterai pour traiter préventivement le bois avant le remontage (si, évidemment, le démontage du pontage ne révèle pas de mauvaise surprise).

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