Samedi 10 septembre 2022 - Je m’interroge sur la façon de retirer le pontage et je reçois un colis.


 
   Lorsque j'avais enlevé les vis qui tenaient ce qui restait des listons (un bout de 20 cm plus que pourri), je m'étais aperçu qu'entre deux vis
, le pontage était fixé par un clou qui a dû être galva dans une vie antérieure. Il y en a une douzaine de chaque côté soit 24 clous bien rouillés à enlever. J'avais d'abord
Liston tout neuf...
 songé à faire sauter les têtes à la meuleuse puis, en écartant le pontage, à le faire passer par dessus le restant du clou. Opération à réitérer pour chaque clou au fur et à mesure que l'on avance vers la proue. Le seul hic est que, même en faisant attention, je risque d'abîmer le côté du pontage en meulant. Une solution  à la hussarde qu'à la réflexion je trouve indigne de mon âge. Je décide donc, dans un premier temps de dégager la tête de chaque clou et de jouer de la tenaille en protégeant le côté du pontage. Si ça ne fonctionne pas, on en viendra à des solutions plus radicales.

    Forcément en ce samedi et jusqu'à 17 heures, les averses ont fait leur grand retour. Pas moyen de travailler sur le pontage. J'en profite donc pour aller retirer un colis qui est arrivé au point relais et, c'est le safran que j'avais trouvé sur internet. La pelle de safran est bricolée mais la tête en fonte d'aluminium est toute neuve (et c'est pour ça que j'ai acheté ce safran). La lame de safran sera refaite dans le reste d'une vieille dérive qui traîne dans le fond de l'atelier. Mais ce n'est pas pour tout de suite.

    En fin d'après-midi, puisque le soleil a réussi à chasser les nuages, armé de mes tenailles, d'un vieux tournevis et d'un marteau, je marche d'un pas décidé vers le Zef qui se met à trembler d'effroi. Je perçois son trouble et tente de le rassurer : "Il n'est pas question de te réduire en poussière, gros nigaud, mais d'essayer d'enlever les clous qui tiennent encore le pontage pour le retirer sans t'abîmer." À dire vrai, je n'ai eu recours ni au marteau ni aux tenailles, les têtes des clous sont tombées toutes seules rien qu'en les effleurant avec le tournevis. On pourra donc s'occuper de démonter le pontage lorsque le temps le permettra.



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