Mercredi 21 septembre 2022 - Résine, résine et encore résine !

      Puisque dimanche, j'ai pu reprendre l'enfoncement du côté interne du pontage, je profite du beau temps persistant pour reprendre l'enfoncement de l'extérieur de façon à avoir une réparation solide. Je renforce également, selon le même procédé la tranche du pontage côté tribord. Il ne restait quasiment plus de matière. 

     Avant d'aller plus loin, je fais sauter à la ponceuse le restant de colle qui tenait, en plus des vis, les bois du pontage sur la coque et je remets un peu de résine quand la fibre est à nu. Je constate également deux fentes sur la coque, au niveau de deux trous de vis, là où le bois bâbord a été retiré. 

l'ancienne lame posée sur
la nouvelle

     Puisqu'il me reste un peu de temps, je trace la forme du bois bâbord sur une lame de bois neuve.  Je me sers de l'ancien bois comme gabarit pour avoir la même courbure et je découpe le bois neuf. Avant de mettre la nouvelle lame à l'épaisseur voulue, je la pose sur le Zef et, horreur 😱, elle dépasse à l'extérieur au niveau de sa jonction avec le plat-bord. Je l'enlève immédiatement et la pose sur l'ancienne qui m'a servi de modèle. Elle a exactement la même forme. 🤔 En observant la vieille lame, je me rends compte qu'elle a dû être montée à fort car elle est fendue et baille quand on essaie de la tordre et quand je la pose sur la coque, elle dépasse également. 

Le bois est fendu et
dépasse de la coque.

     À bien y réfléchir, cela explique pas mal de choses : le bois bâbord relié par une seconde vis au plat-bord (bricolage invisible car sous le pontage et inexistant à tribord), le renfort en mousse cassé à bâbord, la présence de deux fentes dans le polyester au niveau des vis à bâbord et pour couronner le tout, comme le pontage ne devait pas bien descendre, il y a deux traits de scie sur la tranche de celui-ci à bâbord. Comme ça, en appuyant un peu, il devait finir par descendre... Je colle un morceau de bois à la PPU 100 (que j'ai été obligé de commander sur internet) pour élargir le bois bâbord. Je lui donnerai sa forme définitive lorsqu'il sera bien sec. Ensuite, il faudra que je le mette à l'épaisseur voulue (2 cm, il me semble). S'il fait beau ce week-end, ce petit désagrément sera réglé. Lors du démontage du pontage, j'ironisai sur l'ouvrier qui avait mis des vis en fer trouvées dans le fond de sa poche mais si c'est le même qui a monté tout le bateau, là, il s'est surpassé !

     Forcément, devant cette nouvelle déconvenue, mon Zef boude à nouveau. J'ai beau lui dire que tout problème a une solution, que si ce n'est pas fait aujourd'hui, je m'y remettrai d'arrache-pied demain... rien n'y fait, il s'enferme dans son mutisme.