"La Mé" ou la renaissance d'un Zef

Ah, si ! C'est beau fixe ! 😉     Après deux semaines pendant lesquelles je n'ai pas été très efficace à cause d'un mal de dos persistant (c'est l'âge ma bonne dame) et d'une météo plus que capricieuse, je m'y remets. Certes, le temps n'est pas au beau fixe depuis une quinzaine mais j'ai des bricoles à terminer dans l'atelier.       Tout d'abord si le bois sous le pontage est terminé côté bâbord, je n'ai pas fini celui côté tribord. J'ai deux à trois couches d'époxy à passer sur ce dernier pour protéger le bois. Avec 24 heures de séchage entre deux couches, il est temps de s'y mettre.  

     Ayant passé mon mercredi après-midi à refaire le bois qui supporte le mât, je m'attaque à la stratification du bois bâbord sous le pontage. Je l'avais imprégné le week-end dernier alors, je refais un peu de résine (il y avait longtemps) et je mets du tissu. Je n'irai pas au bout de ce qui avait été prévu : un mal de dos latent se rappelle à mon bon souvenir et m'empêche de poursuivre. J'installerai des tréteaux plus hauts pour pouvoir continuer sans me pencher de trop. Sur le bois tribord, je reprends quelques trous de vis qui avaient fait éclater le bois Un peu de colle dans les fentes, on presse et on laisse sécher.        Dimanche matin, j'entreprends de reprendre les petites imperfections du bois tribord à l'enduit époxy. Le travail est rapidement réalisé mais il faut que je laisse l'enduit durcir avant de pouvoir poursuivre le traitement de ce bois. Le séchage de la colle, de la résine ou de l'enduit fait que le chantier n'avance ...

      Objectif du jour : terminer le bois qui supporte le mât. Le collage de la partie avant étant bien sec, je joue du rabot pour donner à mon assemblage exactement la forme de l'ancien bois.       Une fois que la forme me convient, je présente la partie avant du support sur la partie arrière (celle sur laquelle on boulonne le pied de mât) et je visse les deux morceaux avec des vis inox cette fois. Entre deux averses, je vais chercher le pontage et présente mon assemblage. Zut ! Un poil trop long... Je rectifie.       Le bois rentrant parfaitement dans le pontage, je présente le tout sur le bateau. La latte est un peut trop épaisse au niveau de l'étrave. Ne voulant pas en diminuer l'épaisseur trop rapidement, je fais quelques allers-retours entre les tréteaux et le bateau. Pu...rée, le chêne est plus difficile à raboter que le pin. Finalement, le support finit par s'adapter parfaitement. Je démonte mon support du pontage, je désoli...