Jeudi 7 mars 2024 - Une bien longue pause !

    Depuis un an, chaque fois que je passe devant la coque de mon Zef, je l’entends qui m’adresse sa supplique habituelle : « Dis, quand te remets-tu au travail ? Tu as promis de me remettre en état et, depuis l’hiver 2022-23, plus rien. Tout juste si tu m’accordes un regard ! » 
     Je dois avouer qu’il n’a pas entièrement tort. Je devais démonter le toit de l’atelier pour le refaire en décembre 2022. La météo ne l’a pas permis. Au printemps 2023, rendez-vous est pris avec le couvreur et… deux jours avant la date fatidique, ce dernier m’appelle et me dit de ne pas commencer à démonter la couverture car une période de mauvais temps est annoncée et il ne va pas faire bon se balader en hauteur. Je vous confierais qu’il a eu raison de m’appeler car la quinzaine suivante a été exécrable. De report en report, nous avons bloqué une date pour la seconde période de juillet et le travail a enfin été fait. Mais je n’ai pas avancé d’un pouce sur la rénovation du Zef… Ni pendant l’été ni durant l’automne. Démotivation, manque de temps, mauvaises conditions météo, fatigue, petits soucis de santé… ? Un peu de tout ça à vrai dire ! 
    Je suis allé m’occuper deux fois du Zef. La première fois, en janvier 2023, après la tempête « Gérard » qui avait envoyé le pontage quelques dizaines de mètres plus loin (sans dégâts). J’avais juste remis le Zef à sa place, l’avais bien calé et avais simplement reposé le pontage sur la coque. La deuxième fois, après la tempête « Ciaran », dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. Elle a soulevé le pontage qui est tombé dans le bateau. Ça a tellement énervé la « Ciaran » d’avoir fait moins bien que Gérard que, dans un accès de rage, elle a réduit la bâche qui protège le Zef en lambeaux et a envoyé le bateau promener dans la plate-bande d’à-côté. « Tu as voulu faire mieux que Gérard et montrer tes muscles mais je suis au regret de te dire, Ciaran, que la coque du Zef n’a rien du tout. C’est du costaud les constructions La Prairie ! Et ça s’essouffle moins vite qu’une tempête ! » Cependant, pour éviter que le prochain coup de tabac finisse par fracasser le pontage pour de bon ou l’envoie se promener à perte de vue, je bricole un entourage en bois que je fixe sur la coque du bateau et visse le capot sur celui-ci. Cela ne devrait plus bouger. 
    Mon petit bateau me supplie à nouveau de continuer à m’occuper de lui. Je lui promets que dès le retour des beaux-jours, je reprendrai le travail sur sa coque. Alors, en attendant des jours meilleurs, je le cale soigneusement, passe une corde que j’ai attachée au tronc d’un arbuste pour éviter que la prochaine tempête hivernale n’envoie le Zef dans le jardin des voisins. 
     En attendant, voir mon bateau recouvert de neige en janvier me convainc de me remettre sérieusement au boulot. Alors, en ce mois de mars, c’est décidé, je reprends le chantier.


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