"La Mé" ou la renaissance d'un Zef

      Puisque dimanche, j'ai pu reprendre l'enfoncement du côté interne du pontage, je profite du beau temps persistant pour reprendre l'enfoncement de l'extérieur de façon à avoir une réparation solide. Je renforce également, selon le même procédé la tranche du pontage côté tribord. Il ne restait quasiment plus de matière.       Avant d'aller plus loin, je fais sauter à la ponceuse le restant de colle qui tenait, en plus des vis, les bois du pontage sur la coque et je remets un peu de résine quand la fibre est à nu. Je constate également deux fentes sur la coque, au niveau de deux trous de vis, là où le bois bâbord a été retiré.  l'ancienne lame posée sur la nouvelle      Puisqu'il me reste un peu de temps, je trace la forme du bois bâbord sur une lame de bois neuve.  Je me sers de l'ancien bois comme gabarit pour avoir la même courbure et je découpe le bois neuf. Avant de mettre la nouvelle lame à l'épaisseur voulue, je la po...

Terre, racines, araignées... Faites votre choix !       Première étape samedi, la météo annonçant un beau week-end, j'attaque le grand nettoyage du pontage (extérieur et intérieur). Une fois les restants de terre, de racines et les cocons d'araignées enlevés, je laisse le pontage sécher au soleil et je fonce acheter du tissu et de la résine. Il m'en reste trop peu pour réparer l'enfoncement du pontage et reprendre la stratification des mousses et celles du support de mât. C'est nettement plus propre !      Deuxième étape du samedi, après l'achat de fournitures, examen plus approfondi du bois qui supporte le mât. Comme le laissait présager mon observation de mercredi, la partie avant est pourrie. Il faut dire que j'avais été surpris, lors du démontage, de voir que la cadène d'étai avait été montée sans rien qui en assurait l'étanchéité. Pas la moindre trace d'un mastic silicone ou autre sous la cadène. Les boulons traversaient le pontage, le bois...

Plat-bord bâbord ! 😱        Dernière étape du démontage des boiseries, je m'attaque aux plats-bords. Sur bâbord, il ne tenait que sur une vis. Les autres restaient en place par on ne sait quel miracle et elles n'ont pas été très difficiles à enlever. Le bois est tellement mangé que je ne peux même pas me servir de ce qui reste de plat-bord comme gabarit. Directement à la poubelle ! Côté tribord, le plat-bord tient encore bien malgré son état et j'ai réussi à le conserver en entier, sauf le bout contre le tableau arrière auquel il manque quelques centimètres. C'est important de l'avoir conservé entier car cela va me permettre d'en tracer les contours sur un carton dont je me servirai ensuite de gabarit. Avant de mettre le côté bâbord dans la remorque avec tout ce que j'ai enlevé d'irrécupérable sur la coque et qui va prendre la direction de la déchetterie, je superpose le bout de  plat-bord bâbord sur celui de tribord et je me rends compte qu'ils son...

À bâbord, c'est cuit !        Le grand soleil dominical me pousse à engager l'opération "pontage" ou plutôt "dépontage". Je retire les vis qui relient les bois sur lesquels le pontage est fixé à la coque. Sur tribord, elles tenaient encore très bien. Le bois est sain en dessous. À bâbord, plus je m'approche du plat-bord et plus je sens que ça ne tient plus rien. Pour être clair, cela n'annonce rien de bon et il va falloir refaire ce bois-là... Il ne va pas rester grand chose de l'original !  À tribord, c'est mieux !      En observant ce que j'ai démonté, je me rends compte d'une bizarrerie. Le plat-bord et la boiserie tribord sont reliées entre-eux par une longue vis inox et le bois tribord est reliée à la cloison du coffre par une vis inox de longueur identique. Côté bâbord, le montage est similaire mais avec des vis en acier. Résultat : à bâbord, les vis ont rouillé, gonflé et ont fait éclaté le bois. Cinquante années d'humidité...